Arts
Avec des moyens modestes, le comité organisateur des premières éditions n’en a pas moins cherché à se distinguer. Fier et innovant, il s’inspire encore aujourd’hui de la notoriété du lieu qui évoque les célébrations richissimes, les réceptions mémorables et l’activité sociale de la Famille Howard. Celle-ci, depuis les Années folles, occupait brillamment les lieux. Rappelons que la Famille Howard a toujours largement encouragé les artistes qui se produisaient à Sherbrooke, dans l’une ou l’autre des salles de spectacle. Que ce soit The Clement Theater devenu par la suite le His Majesty’s, le Art Building, ou le Théâtre Granada, les soirées pouvaient se poursuivre au Domaine Howard, à l’invitation de madame et monsieur.
Il est devenu tout naturel pour le Rendez-vous d’howard de mettre en valeur, dans cette lancée, des talents artistiques locaux, et de produire hors les murs. Artistes, artisans, exposants et interprètes du patrimoine se sont alors déployés en pleine nature sur plusieurs plateaux et sur autant de scènes ou chapiteaux pour présenter au public le fruit de leur art. Musiciens et chanteurs de tous les styles, comédiens des arts de la scène, conteurs et peintres ont et font encore le bonheur des visiteurs, en offrant des démonstrations en lieu et place.
Au fil des ans, l’événement a mis en lumière au-delà de 2 000 artistes, parmi lesquels des talents locaux, professionnels et semi-professionnels. Le Rendez-vous d’Howard soutient également les jeunes talents en émergence, les étudiants d’institutions académiques sherbrookoises qui viennent adoucir l’ambiance sous les arbres centenaires. Pour égayer le tout, des formations musicales se produisent à tour de rôle, alors que de jeunes musiciens, tous pasionnés de musique, proposent un répertoire très dynamique d’oeuvres connues et plus récemment actuelles.
Enrichi de l’histoire exceptionnelle des Cantons-de-l’Est, du lieu enchanteur et pittoresque du parc du Domaine, le Rendez-vous d’howard poursuit aujourd’hui son devoir de mémoire, celui plus formel de Charles Benjamin Howard au moment de céder son joyau en héritage à la Ville de Sherbrooke.